#VeilleÉducative de la semaine 2018-39

Téléphones portables • Orientation en fin de seconde • VAE • Troisième PEP • IGEN & IGAENR • Évaluation du système éducatif

Suivi hebdomadaire de l’actualité éducative. Sauf mention contraire, les citations sont extraites de sites institutionnels.

Instructions officielles

Parmi les textes parus au Bulletin Officiel n°35 du 27 septembre 2018, on retiendra :

Interdiction du téléphone portable

L’interdiction du téléphone portable s’applique à l’ensemble des écoles et collèges et couvre la totalité de leur enceinte. Elle porte sur tous les équipements terminaux de communication électronique : téléphones de toutes générations, montres connectées, tablettes, etc.Elle s’applique également aux activités liées à l’enseignement organisées en dehors de l’établissement scolaire, par exemple l’éducation physique et sportive, les sorties et les voyages scolaires.
Une circulaire précise la portée de l’interdiction du téléphone portable, sa mise en œuvre et indique les documents d’accompagnement mis à la disposition des équipes éducatives.
Interdiction de l’utilisation du téléphone portable à l’école et au collège
Orientation en fin de seconde GT
Une note de service précise les dispositions prévues pour l’orientation, puis l’inscription des élèves scolarisés en classe de seconde générale et technologique dans la perspective du choix des enseignements de spécialité en cycle terminal au lycée général et technologique à la rentrée 2019.
Procédure d’orientation en fin de classe de seconde

Publications

La validation des acquis de l’expérience dans les établissements d’enseignement supérieur : hausse du nombre de bénéficiaires en 2017
Note d’information • N°18.23  • septembre 2018

L’année 2017 marque une rupture dans le dispositif de la VAE avec une hausse significative du nombre de bénéficiaires de 16 %, alors que depuis 2012, le dispositif s’essoufflait avec une baisse constante chaque année du nombre de bénéficiaires de VAE. Les licences professionnelles et les masters restent les diplômes les plus délivrés en VAE.
Le domaine des sciences technologie et santé a pris le pas sur celui du droit, économie et gestion.
L’employeur reste le principal financeur suivi de l’autofinancement. Un tiers des universités ont conclu des partenariats avec des entreprises dans le cadre d’une VAE collective.
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Parcours des élèves en troisième préparatoire à l’enseignement professionnel
Note d’information • N° 18.24 • septembre 2018

À la rentrée 2017, 4 % des élèves de troisième, soit 32 300 élèves, ont intégré une classe de troisième préparatoire à l’enseignement professionnel (troisième prépa-pro). Ce sont majoritairement des garçons, issus de familles modestes, avec un retard d’au moins un an à l’entrée dans cette classe.
Parmi ceux entrés en troisième prépa-pro à la rentrée 2012, un peu plus d’un sur deux s’est orienté vers une seconde professionnelle, et près d’un tiers en première année de certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Trois ans après leur année de troisième prépa-pro, ils étaient près de 60 % à obtenir un diplôme professionnel, baccalauréat ou CAP à parts égales.
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Rapport d’activité 2017 de l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN)
Corps placé sous l’autorité directe du ministre de l’éducation nationale, l’inspection générale de l’éducation nationale (IGEN) a pour mission d’assurer le suivi des méthodes pédagogiques et des politiques éducatives, d’en évaluer les résultats pour l’enseignement primaire et secondaire. Le rapport d’activité 2017 présente les missions permanentes de l’IGEN et ses activités illustrées par les principaux rapports qui ont marqué l’année, il décrit son organisation et son fonctionnement.
Rapport d’activité 2017 de l’inspection générale de l’éducation nationale
Rapport d’activité 2017 de l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR)
Corps placé auprès du ministre de l’éducation nationale et de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) est chargée de l’évaluation des politiques publiques, du contrôle du système éducatif et de la recherche. Le rapport d’activité 2017 décrit l’organisation et le fonctionnement de l’IGAENR, présente ses missions et activités, illustrés par les principaux rapports qui ont marqué l’année.
Rapport d’activité 2017 de l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche

Regards extérieurs

Organisation de la fonction d’évaluation du système éducatif
Rapport d’information parlementaire n° 1265 • septembre 2018
Rapport d’information du Comité d’évaluation et de contrôle déposé en application de l’article 146-3 du règlement, par le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l’organisation de la fonction d’évaluation du système éducatif. (M. Régis Juanico et Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe)

Semaine 2014-27

Suivi hebdomadaire de l’actualité éducative. Sauf mention contraire, les citations sont extraites de sites institutionnels.

Programmes | Égalité filles/garçons | Éducation artistique et culturelle | Système éducatif | Métier

Actualités

► Publication par le Conseil supérieur des programmes de ses propositions de programme pour la maternelle et de programme d’enseignement moral et civique pour l’école élémentaire et le collège.

À la suite des commandes ministérielles passées à l’automne 2013, le Conseil supérieur des programmes (CSP) a publié ce jour sa proposition de programme pour la maternelle et de programme d’enseignement moral et civique pour l’école élémentaire et le collège. Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche organisera à l’automne 2014 une large consultation des équipes pédagogiques et éducatives sur ces projets, dont les modalités seront précisées ultérieurement.
L’école maternelle porte deux ambitions essentielles : préparer progressivement les enfants aux apprentissages fondamentaux qui seront dispensés à l’école élémentaire et participer dès le plus jeune âge à la réduction des inégalités, en particulier en matière de langage.
Créé par la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République, l’enseignement moral et civique a pour objectifs la transmission d’un socle de valeurs communes (la dignité, la liberté, l’égalité, la solidarité, la laïcité, l’égalité entre les femmes et les hommes, etc.), le développement du sens moral et de l’esprit critique, la préparation à l’exercice de la citoyenneté, et la sensibilisation à la responsabilité individuelle et collective.
Le CSP a été conçu pour que les programmes soient élaborés par une instance impartiale (composée de trois députés, trois sénateurs, deux membres du Conseil économique, social et environnemental et 10 personnalités qualifiées).
Le nouveau programme de maternelle et le programme d’enseignement moral et civique entreront en vigueur à la rentrée scolaire 2015.
Projets de programme pour l’école maternelle et pour l’enseignement moral et civique

► Égalité filles/garçons

L’évaluation par l’inspection générale de l’éducation nationale du programme pionnier, les « ABCD de l’égalité », mis en place dans 10 académies en 2013-2014 a été remise au ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Télécharger l’infographie « plan d’action »
Télécharger le rapport : Évaluation du dispositif expérimental « ABCD de l’égalité »

Instructions officielles

Parmi les textes parus au Bulletin Officiel n°27 du 3 juillet 2014, on retiendra :

► Partenariat dans le domaine de la culture

La Réunion des musées nationaux-Grand Palais accueille les publics dans les musées nationaux au musée du Luxembourg et au Grand Palais. En tant qu’opérateur placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, et afin de favoriser l’accès de tous à la culture, elle :

  • organise des expositions temporaires
  • en assure la médiation culturelle
  • développe et diffuse des fonds photographiques des collections nationales
  • favorise l’accès à des ressources pédagogiques imprimées et en ligne

Elle contribue à l’enrichissement et à la connaissance du patrimoine culturel par tous les publics. Avec une offre de médiation et des contenus pédagogiques en lien avec les programmes scolaires d’enseignement, la RMN-GP accompagne les enseignants et leurs classes dans leur découverte de l’art et des œuvres, dans leurs manifestations patrimoniales et contemporaines, populaires et savantes, nationales et internationales. En 2012, près de 200 000 élèves ont ainsi été accueillis au Grand Palais et dans les musées nationaux.
La convention cadre de 2009 liant la RMN-GP, le ministère de la Culture et de la Communication et le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est reconduite. Les enjeux éducatifs et culturels de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République y sont intégrés.
Convention entre la Réunion des musées nationaux, le ministère de la Culture et de la Communication et le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Publications

Géographie de l’École
Onzième édition |2014
La onzième édition de Géographie de l’école décrit les caractéristiques spatiales du système de formation français et s’efforce d’approfondir l’analyse des disparités territoriales au niveau infra-académique. Trente-cinq indicateurs, le plus souvent relatifs à l’année scolaire 2013-2014, sont actualisés, illustrés de nombreuses cartes ou graphiques et accompagnés de données détaillées au niveau local. Quatre études complètent ce panorama en proposant de caractériser précisément les territoires. L’ouvrage montre ainsi la diversité des contextes éducatifs et éclairent les évolutions enregistrées au cours de la dernière décennie.

L’attractivité des concours de recrutement des enseignants du second degré public : une étude rétrospective
Note d’information n°24 | juin 2014
La problématique du manque d’attractivité de la profession enseignante n’est pas nouvelle. Ainsi, entre 1987 et 1996, deux à trois postes offerts sur dix sont restés vacants à l’issue des concours de recrutement des enseignants du secondaire. L’une des réponses a consisté dans l’augmentation du nombre de postes offerts aux concours, qui a doublé entre 1987 et 1992 générant une hausse du nombre de candidats, avec cependant un décalage de trois à quatre ans. Les pénuries disparaissent entre 2000 et 2010 dans la plupart des disciplines. Elles réapparaissent à partir de 2011, dans des disciplines qui ne sont pas nécessairement les mêmes qu’auparavant.
Entre 1987 et 1993, le nombre de postes offerts au recrutement des enseignants fait plus que doubler, passant de 9 860 à 21 200. Après deux années de stabilité en 1994 et 1995, il décroît en douze ans de près de 19 600 en 1996 à 8 200 en 2008, soit une diminution de 58 %. Entre 2008 et 2012, l’offre de postes est marquée par une relative stabilité, avec environ 8 300 postes offerts annuellement. L’année 2013 marque le retour à la hausse du nombre de postes offerts.
L’attractivité des concours d’enseignants fluctue avec l’augmentation ou la diminution du nombre de postes offerts, avec un décalage dans le temps et une réaction plus que proportionnelle du nombre de candidats. Ainsi, entre 1992 et 1997, le nombre de postes stagne suite à une période de hausse, mais l’inertie continue de faire augmenter le nombre de candidats : le ratio du nombre de candidats présents pour un poste offert croît de 2,2 à 6,7 et les concours deviennent plus sélectifs. Inversement, la baisse régulière du nombre de postes observée à partir de 1996 s’atténue en fin de période pour laisser place à une stabilité à partir de 2008 : le nombre de candidats continue néanmoins de baisser et le ratio de candidatures pour un poste diminue de 6,6 à 3,4 entre 2008 et 2012.
Le faible taux de candidature peut expliquer en partie les pénuries d’enseignants observées durant certaines périodes. En 1987, on compte 6 900 admis pour 9 860 postes, soit 30 % de postes non pourvus à l’issue des concours. Ce taux de pénurie oscille entre 20 et 30 % de 1987 à 1996, puis diminue fortement de 1997 à 1999. À cette date, on compte 13 360 admis pour 13 700 postes offerts ; le taux de pénurie n’est plus que de 3 %. Par la suite, ce taux reste stable durant plus de dix années, jusqu’au retour des pénuries en 2011, année durant laquelle 12 % des postes ne sont pas pourvus à l’issue des cinq concours de recrutement.

Personnels de l’éducation nationale : des métiers exposés aux menaces et aux insultes
Note d’information n°25 | Juillet 2014
Selon l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) de l’Insee, 12 % des personnels de l’éducation nationale déclarent être victimes chaque année de menaces ou d’insultes dans l’exercice de leur métier, soit une proportion près de deux fois plus élevée que dans l’ensemble des autres professions. Les violences physiques contre les professeurs, les personnels de direction et les personnels d’éducation restent peu fréquentes.
Les agressions physiques contre les personnels de l’éducation nationale, dans l’exercice de leur profession, sont relativement rares : elles concernent chaque année 0,6 % des personnels, un taux qui n’est pas significativement différent de celui des personnes en emploi dans leur ensemble (0,5 %).
6 % des personnels de l’éducation nationale déclarent avoir fait l’objet de menaces au moins une fois, et 16 % déclarent avoir été victimes d’insultes, toutes circonstances confondues. L’ensemble des autres catégories de personnes en emploi déclarent respectivement 4 % et 12 % de faits de violence du même type.
Les chefs d’établissement, les conseillers et assistants d’éducation sont les plus exposés : en moyenne annuelle, 16 % d’entre eux déclarent avoir été menacés ou insultés dans l’exercice de leur métier.
Les auteurs des menaces ou des insultes à l’encontre des professeurs des écoles sont des adultes dans sept cas sur dix, le plus souvent des parents d’élèves. Dans trois cas sur quatre, ce sont des élèves eux-mêmes qui sont à l’origine des menaces ou des insultes à l’encontre des professeurs de collège et de lycée.
Les personnels les plus jeunes sont particulièrement exposés : 14 % des enseignants de moins de 30 ans sont menacés ou insultés chaque année, un résultat à mettre en relation avec la difficulté des débuts de carrière. Les femmes, par contre, ne sont pas plus menacées ou insultées que leurs collègues masculins.
Les chiffres de l’enquête SIVIS, qui recueille les données sur la violence en milieu scolaire par l’intermédiaire des chefs d’établissement du second degré, concordent avec ceux de l’enquête CVS concernant les faits les plus graves (0,5 %). Les insultes et menaces en direction des personnels sont moins souvent présentes dans SIVIS : 3,4 % seulement.

Les enquêtes PISA

Georges FELOUZIS & Samuel CHARMILLOT : Les enquêtes PISA
Paris, 2012, Presses Universitaires de France, Que sais-je ? n° 3949
ISBN 978-2-13-059457-4 [9,20 €]
http://www.puf.com/Que_sais-je:Les_enquêtes_PISA

Le Programme International de Suivi des Acquis des élèves (PISA : Programme for International Student Assessment) est un dispositif de comparaison du fonctionnement des systèmes éducatifs développé par l’OCDE. Il établit les compétences pour la compréhension de l’écrit, les mathématiques et les sciences d’élèves de 15 ans de 65 pays différents. L’influence des résultats de ces enquêtes triennales menées depuis l’an 2000 est grande sur l’évolution des politiques éducatives.

1. Méthodologie des enquêtes PISA.
La conception de base des enquêtes PISA est universaliste : il s’agit de montrer que les différents systèmes éducatifs poursuivent le même objectif et que des critères définis permettent de les comparer (a contrario, une conception particulariste viserait à montrer que les spécificités de chaque système provient d’éléments historiques et culturels nationaux ou régionaux).
Le premier critère retenu est celui d’efficacité, c’est-à-dire la capacité d’un système éducatif à conduire la population scolaire au plus haut niveau d’acquis possible. Cela revient à évaluer le niveau de compétences des élèves, soit « la capacité des élèves d’exploiter des savoirs et savoir-faire dans des matières-clés, et d’analyser, de raisonner et de communiquer lorsqu’ils énoncent, résolvent et interprètent des problèmes qui s’inscrivent dans divers contextes » (Résultats du PISA 2009, volume 1, p. 18). L’ensemble de ces compétences est désigné sous le terme de littératie.
Le second critère retenu pour les enquêtes PISA est l’équité, c’est-à-dire la répartition des biens éducatifs (acquis, connaissances, compétences) au sein d’une population. Dans cette optique, une répartition équitable des compétences sera fonction du talent des individus, et non de leur position sociale initiale.
Un échantillon représentatif des élèves de 15 ans des 65 pays participant à l’enquête est alors construit et interrogé.

2. Critiques et limites des enquêtes PISA.

On reproche à PISA d’instituer subrepticement des standards en matière d’éducation, et donc de se substituer aux États. Cette capacité normative est certes revendiquée par l’OCDE, mais l’impact réel est très différent selon les pays.
D’autres critiques concernent l’objet des enquêtes : les compétences plutôt que les savoirs. Or, ce choix résulte directement de la méthodologie de l’enquête.
Les différentes critiques s’adressent finalement plus aux interprétations des résultats qu’aux résultats eux-mêmes : le palmarès des pays et les recommandations de l’OCDE en matière éducative. Il demeure que les résultats forment une masse importante, que chaque État peut analyser à son compte pour réformer son système éducatif comme il l’entend.

3. Les apports de PISA.

Les comparaisons permises par PISA mettent au jour des points importants de gouvernance des systèmes éducatifs.
Sur les compétences des élèves, deux manières de considérer les résultats sont possibles. Soit on se fonde sur le score individuel, que l’on compare au score moyen du pays ou à celui de l’OCDE, soit on situe les élèves en fonction d’un ensemble de compétences classées selon leur degré de complexité. Les comparaisons sont d’autant plus riches en enseignements que l’on combine ces deux analyses.
Le système de comparaison permis par les résultats de PISA fournit des éléments de compréhension de la réussite qu’ont certains États à concevoir un enseignement de qualité pour tous. Un indice socioéconomique propre à PISA place les résultats obtenus selon une nouvelle perspective (milieu social d’origine, sexe, etc.).
Les spécificités de certains systèmes sont également comparées à d’autres, selon les critères d’efficacité et d’équité qui président à la conception des enquêtes PISA.
Le redoublement ne semble ni efficace, ni équitable en terme de réussite scolaire.
Les systèmes scolaires dits segmentés (séparation des élèves à la fin du primaire selon leur niveau scolaire) ne présentent pas de performances meilleures que les systèmes dits intégrés (tronc commun des enseignements dans la scolarité obligatoire) ; en outre, ils accroissent les inégalités entre les élèves.

4. PISA et la France.

Les enquêtes PISA donnent une image dynamique du système scolaire français depuis qu’elles existent. Entre 2000 et 2009, le score des élèves français en compréhension de l’écrit a baissé, ce qui est corroboré par une enquête de la DEPP de 2008. Les enquêtes PISA montrent aussi un accroissement des inégalités scolaires durant la même période. Mais, simultanément, ces enquêtes expriment une amélioration du climat scolaire.

Pour aller plus loin :

Programme for International Student Assessment

Été 2012

Veille concernant les semaines 2012-27 à 2012-35

Refondation | Système | Personnels

Événements

Le bilan de l’année scolaire 2011-2012 a été établi, notamment en ce qui concerne les résultats des examens :

– DNB

En 2012, sur les 780 534 candidats qui se sont présentés à l’examen (97,6% des inscrits), 659 536 ont été admis. Le taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) est de 84,5%, en hausse de 1,1 point par rapport à la session 2011. 33,1% des candidats ont obtenu une mention Bien ou Très Bien.

► Consulter la page des résultats du DNB

– Baccalauréat

Avec 84,5% d’admis en France métropolitaine et dans les DOM hors Mayotte, le taux de réussite global au baccalauréat présente une légère baisse (- 1,1 point) par rapport à la session 2011. Les taux de réussite au baccalauréat général et au baccalauréat technologique augmentent respectivement de 1,4 et de 1 point tandis que celui du baccalauréat professionnel est en baisse de 5,6 points en 2012.

► Consulter la présentation des résultats du baccalauréat

Le projet majeur de l’été est celui de la refondation de l’école.

Le Président de la République a fait de la refondation de l’école une priorité. En effet, malgré l’engagement de ses personnels, l’école traverse aujourd’hui une crise majeure.
Elle a besoin de changements pédagogiques et éducatifs importants que les familles et les personnels attendent. L’engagement de création de 60 000 emplois supplémentaires sera mis au service de la refondation de l’école.
Cette concertation s’engagera par un diagnostic partagé de l’état du système éducatif. Les questions les plus décisives pour bâtir une école plus juste et plus efficace dans tous les territoires, seront au cœur de la concertation : la priorité à l’enseignement primaire et aux premières années d’apprentissage, l’amélioration des rythmes scolaires, la scolarité obligatoire et ses enjeux, en particulier pour faire diminuer les sorties sans qualification et améliorer l’orientation, et la mise en place d’une formation initiale et continue de qualité pour les personnels enseignants et d’éducation.
Au niveau national, quatre personnalités auront la responsabilité d’organiser la concertation au sein de quatre groupes. Y seront associées étroitement toutes les parties prenantes à l’école.
La concertation aura également lieu dans les territoires pour mettre en lumière les initiatives et les propositions les plus innovantes et les plus efficaces.
Sur la base des travaux issus de cette concertation, le Gouvernement proposera au Parlement, avant la fin de l’année, un projet de loi et un ensemble de mesures associées pour refonder l’école de la République.

► Consulter le site sur la concertation nationale

L’université d’été Ludovia (27-30 août) a été l’occasion pour le ministre de clarifier sa vision du numérique à l’école :

Vincent Peillon a adressé, mardi 28 août 2012, un message fort à l’ensemble des participants à la 9e édition de l’université d’été Ludovia 2012. Cette université d’été, qui est dédiée à la e-education et aux applications multimédia ludiques et pédagogiques, se déroule cette année du 27 au 30 août 2012 à Ax-les-Thermes, dans l’Ariège. Ne pouvant être présent en raison de la préparation de la rentrée scolaire, c’est par le biais d‘une vidéo, diffusée en ouverture de la conférence intitulée « La place des élus et des politiques numériques pour redonner l’envie d’apprendre et d’enseigner », que le ministre a tenu à s’exprimer.
Le ministre a comparé la révolution numérique à la révolution du livre et à la révolution industrielle et affirmé sa volonté que l’École s’en saisisse pleinement. Il a rappelé la place importante accordée au numérique dans le cadre de la concertation sur la refondation de l’École, priorité du Président de la République, et évoqué un certain nombre de pistes s’inscrivant dans une stratégie ministérielle en matière d’e-éducation et de numérique à l’École :

  • une formation des enseignants à l’usage pédagogique du numérique et de l’internet, dans le cadre les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation
  • une nouvelle offre de services publics numériques éducatifs, et notamment un service public de soutien scolaire en ligne
  • la mise à disposition pour les enseignants d’une plateforme d’échange et de mutualisation de leurs productions et innovations pédagogiques
  • l’intensification de l’équipement des établissements scolaires et leur bonne connexion à l’internet

Actualités

Parmi les nouvelles mesures annoncées officiellement cet été, on retiendra plus particulièrement :

Système

Modification du calendrier scolaire.

Conformément au vote exprimé le 28 juin par le Conseil supérieur de l’éducation, organe représentatif qui regroupe l’ensemble des acteurs et partenaires de l’école, le ministre de l’éducation nationale décide la modification du calendrier scolaire 2012-2013.
Les modifications du calendrier scolaire 2012-2013 sont les suivantes :

  • Les vacances de la Toussaint, dans les trois zones, débuteront le samedi 27 octobre et se termineront le lundi 12 novembre 2012 au matin.
  • Une journée est rattrapée au mois d’avril ou au mois de mai : les élèves auront cours soit le mercredi 3 avril, soit le mercredi 22 mai. Le choix sera arrêté localement par les recteurs. Lorsque des cours sont déjà organisés le mercredi matin, les élèves auront cours mercredi 3 avril et mercredi 22 mai après-midi.
  • Il est à noter que les mercredis travaillés ont été choisis dans des semaines comportant un jour férié. Il n’y a donc pas d’alourdissement de la semaine de travail, ni pour les élèves, ni pour les enseignants.
  • Les vacances d’été commenceront le samedi 6 juillet 2013 après la classe, au lieu du jeudi 4 juillet.

Les vacances de la Toussaint sont ainsi portées à deux semaines pleines pour permettre un véritable repos au cours du premier trimestre, dont la longueur est préjudiciable à l’attention des élèves.
Le nombre de jours travaillés dans l’année et la durée des vacances sont inchangés.

Actions éducatives : programme prévisionnel 2012-2013

Une note de service recense l’ensemble des opérations éducatives proposées au niveau national aux écoles, collèges et lycées.

► Consulter la note de service n° 2012-114 du 1er août 2012

Rentrée scolaire et information des parents

Cette circulaire rappelle les informations dont les parents ont besoin pour accompagner leur enfant lors de cette rentrée scolaire : liste des fournitures scolaires, informations sur les conditions de scolarité de leur enfant et actions encourageant leur implication.

► Consulter la circulaire n° 2012-119 du 31 juillet 2012

Nouvelles modalités d’octroi de l’aide aux élèves handicapés

Le décret précise les conditions dans lesquelles une aide humaine est apportée aux élèves handicapés scolarisés dans une classe de l’enseignement public ou d’un établissement sous contrat. Il distingue et définit deux types d’aide humaine en fonction des besoins de l’élève : l’aide individuelle et l’aide mutualisée. L’aide mutualisée est destinée à répondre aux besoins d’accompagnement d’élèves qui ne requièrent pas une attention soutenue et continue. Ces aides sont attribuées par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées au sein des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) qui se prononce au regard d’une évaluation de la situation scolaire de l’élève handicapé.

► Consulter le décret n° 2012-903 du 23 juillet 2012

Personnels :

Les enseignants stagiaires

L’organisation de l’année de stage des enseignants et des conseillers principaux d’éducation entrant dans le métier est aménagée de façon transitoire à la rentrée 2012. À la rentrée scolaire 2013, le dispositif d’accompagnement et de formation évoluera.

Dispositif d’accueil, d’accompagnement et de formation – année scolaire 2012-2013

Les personnels de direction des EPLE ont vu leur statut modifié début août : trois textes précisent ces modifications, ouvrent le recrutement à des personnels relevant d’autres ministères, et établissent les modalités de leur évaluation triennale.

► Consulter le JORF du 3 août

Publications institutionnelles :

Rapport 2011 du médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur

Le rapport constate la multiplication des litiges en nombre. La médiatrice est saisie, de plus en plus, de questions tenant à ce qui se passe au quotidien dans les classes (discipline, sanctions, harcèlement entre élèves, enseignants non remplacés…) et observe l’expression de la souffrance au travail des enseignants.

► Consulter le rapport du médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur

La DEPP a de son côté publié plusieurs notes d’information, parmi lesquelles :

Les pratiques éducatives et pédagogiques en dispositif relais
En prenant en charge temporairement des collégiens en difficulté, les dispositifs relais améliorent le bien-être de ces jeunes et favorisent leur resocialisation. Les méthodes d’enseignement y sont généralement plus actives et individualisées que dans les classes ordinaires. Les dispositifs peinent néanmoins à réinsérer durablement les jeunes dans leur parcours initial de formation.

Consulter la Note d’information n° 12.14

Les évaluations en lecture dans le cadre de la Journée défense et citoyenneté

Évalués dans le cadre de la Journée défense et citoyenneté, un peu plus de huit Français et Françaises de 17 ans sur dix sont des lecteurs efficaces. Près d’un jeune sur dix parvient à compenser des acquis limités pour accéder à une compréhension minimale des textes. Un jeune sur dix rencontre d’importantes difficultés face à l’écrit.

► Consulter la Note d’information n° 12.13

RERS 2012

L’édition 2012 des Repères et références statistiques du ministère a été publiée fin août.