Rentrée scolaire 2013

Préparation de la rentrée

► Circulaire d’orientation et de préparation de la rentrée 2013 (BO n°15 du 11 avril 2013) :

Le contexte général de la publication de cette circulaire est celui de la refondation de l’école, qui repose sur la loi d’orientation et de programmation ainsi que sur des dispositions non législatives. Il s’agit de faire porter les efforts sur les fondements du système éducatif, pour que l’École assume pleinement ses missions. Il s’agit d’une « réforme pédagogique majeure, qui fait de la qualité le cœur de ses enjeux » (formation des personnels, contenu des enseignements, dispositifs scolaires), et qui repose sur une méthode particulière : la concertation, le dialogue social et la confiance.

I. Les cinq grandes priorités de la rentrée 2013

I.1. Reconstruire la formation professionnelle des métiers du professorat et de l’éducation

  • mise en place des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) qui associent les services académiques et les praticiens de l’éducation nationale sous la responsabilité des universités
  • mise en œuvre du master à vocation professionnelle Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF)
  • accueil, accompagnement et formation des futurs professeurs (qui exerceront une activité d’enseignement durant leur seconde année de master)
  • relance de la formation continue des personnels
  • développement de la formation en ligne (campus numérique, parcours académiques Pairform@ance)

I. 2. Rénover en profondeur l’enseignement du premier degré

  • redéfinir les missions de l’école maternelle : développement affectif, social, sensoriel, moteur et cognitif de l’enfant
  • scolarisation avant l’âge de 3 ans développée dans les environnements défavorisés
  • dispositif « plus de maîtres que de classes » destiné à accompagner des organisations pédagogiques innovantes, de prévenir les difficultés et d’aider l’acquisition des savoirs fondamentaux
  • évolution du rôle des RASED pour gagner en coordination, cohérence, et en efficacité
  • respect du rythme des enfants : équilibre entre le temps scolaire et le temps périscolaire (projet éducatif territorial, activités pédagogiques complémentaires)
  • préparation de nouveaux dispositifs d’évaluation, une fois que la nouvelle structure des cycles sera décidée

I.3. Faire entrer l’École dans l’ère du numérique

  • développement des formations au numérique : en formation initiale et continue dans les ESPE
  • création d’un service public du numérique éducatif
  • mise en place de nouveaux services numériques, pour accompagner les apprentissages fondamentaux, l’accompagnement personnalisé, les téléservices et les ENT
  • coordination des actions dans un projet numérique académique, création d’une instance de dialogue avec les acteurs territoriaux du numérique

I.4. Atteindre des objectifs ambitieux de réduction du décrochage scolaire

  • objectif à la rentrée 2013 : réintégrer 20.000 jeunes dans des parcours de réussite
  • création du réseau FOQUALE : suivi et appui des décrocheurs, fédération de l’offre de solutions de l’Éducation nationale
  • sensibilisation de tous les personnels au décrochage (repérage) ; désignation d’un référent décrochage scolaire dans les établissements concernés
  • révision des processus d’orientation : choix réfléchi et assumé en 3ème, construction d’un parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel

I.5. Développer l’éducation artistique et culturelle (EAC)

  • création d’un parcours EAC du primaire au lycée, qui repose sur des enseignements et des actions éducatives (projets, partenariats)

II. Une année de transition pour le collège et le lycée

II.1. Rénover le collège unique : offrir des réponses pédagogiques différenciées pour garantir à tous les élèves l’acquisition du socle commun

« Chaque élève doit pouvoir trouver [au sein du collège] une solution adaptée à sa situation personnelle, notamment s’il est en situation de difficulté scolaire : il s’agit d’accorder une attention bienveillante à chaque élève et de mobiliser toute l’équipe pédagogique et éducative, notamment dans le cadre du conseil pédagogique pour l’accompagner sur un chemin personnalisé de réussite et lui permettre de révéler son potentiel. »

  • création d’un conseil école-collège, pour améliorer la transition et préfigurer le futur cycle CM2-6ème
  • une nouvelle version simplifiée du LPC sera utilisée, avant la rénovation du socle commun
  • les conditions d’attribution du DNB ne sont pas changées
  • l’orientation précoce des élèves est écartée (le DIMA est réservé aux élèves de plus de 15 ans)

II.2. Permettre à tous les élèves du lycée de réussir pour favoriser leur poursuite d’études dans l’enseignement supérieur et leur insertion dans la vie professionnelle

  • amélioration des résultats au baccalauréat professionnel
  • favoriser une meilleure transition vers l’enseignement supérieur : personnalisation des parcours, aménagement de la scolarité en terminale (notamment l’accompagnement personnalisé)
  • création d’un campus des métiers et des qualifications dans chaque académie, pour valoriser la voie professionnelle
  • permettre aux élèves de mieux participer à la vie du lycée, en reconnaissant mieux le rôle du CVL

II.3. Relancer la mission de formation continue de l’éducation nationale

  • développement et adaptation du réseau des GRETA aux nouvelles conditions économiques, juridiques et sociales

III. Favoriser la réussite éducative

III.1. Relancer l’éducation prioritaire

  • mobilisation des personnels (ECLAIR, RRS), assises nationales de l’éducation prioritaire prévues à l’automne 2013, évaluation nationale

III.2. Faire en sorte que les dispositifs favorisant la réussite éducative bénéficient d’abord à ceux qui en ont le plus besoin

  • les motifs de dérogation à la carte scolaire seront examinés selon certaines priorités : handicap, prise en charge médicale, bourses, rapprochement de fratries, parcours scolaires particuliers
  • proposer l’excellence scolaire et éducative dans tous les internats (volet inclus dans le projet d’établissement)

III.3. Mieux scolariser les élèves en situation de handicap et les élèves à besoins éducatifs particuliers

  • privilégier une approche qualitative pour construire une école inclusive, à partir des dispositifs existants ou nouveaux (PPS, CLIS, ULIS, 3ème plan autisme, CASNAV, scolarisation des élèves intellectuellement précoces)

III.4. Installer un cadre protecteur et citoyen pour les élèves et les personnels

  • les actions sur la citoyenneté responsable seront coordonnées par les référents académiques « mémoire et citoyenneté »
  • toutes les formes de discrimination seront systématiquement combattues
  • la lutte contre l’absentéisme scolaire est poursuivie (accompagnement des familles)
  • un climat scolaire serein doit être recherché, pour le bien-être des élèves et des personnels (appui des APS, des dispositifs relais)
  • d’autres thèmes sont abordés avec les élèves : éducation à la santé, aux comportements responsables, à la sexualité, au développement durable, le sport scolaire

III.5. Améliorer le dialogue entre l’École, ses partenaires et les familles

  • la logique de contractualisation est poursuivie : contrats d’objectifs (des établissements, des académies), dialogue des gestion et de performance
  • les contrats d’objectifs des établissements pourront être tripartites, si la collectivité territoriale le souhaite
  • renforcement des liens entre l’École et les familles : création des « espaces parents » dans les EPLE, actions de soutien à la parentalité, lutte contre l’illettrisme
  • ouverture sur le monde : mobilité apprenante et ou virtuelle, en lien avec les DAREIC

III.6. Mettre l’innovation au service de la refondation

  • création du conseil national de l’innovation pour la réussite éducative, qui animera le réseau des CARDIE

Consulter la circulaire d’orientation et de préparation de la rentrée 2013

Le développement du numérique

Résumé du dossier sur Éduscol.

Sauf mention contraire, les citations sont extraites de ce dossier.

1. Notions générales

Le développement du numérique dans l’éducation entraîne de profondes modifications dans les apprentissages et dans l’enseignement, ce qui implique un bouleversement des pratiques de la communauté scolaire :

  • les enseignants peuvent introduire une nouvelle forme d’interactivité dans leurs séquences de cours ; ils jouent également un rôle plus actif, quelle que soit leur discipline, dans la construction des apprentissages numériques des élèves,
  • ceux-ci peuvent disposer d’outils performants d’archivage, de valorisation de leurs travaux et de collaboration à des fins pédagogiques,
  • les familles ont accès à des services d’information sécurisés et régulièrement mis à jour,
  • de nouveaux moyens de contrôle et de nouvelles options de pilotage d’EPLE voient le jour.

 Parmi les modifications des pratiques professionnelles induites par l’utilisation des TICE, on peut citer :

  • La facilitation des relations professionnelles
    • Relations humaines : courriel académique, accès à des documents de mutualisation (supports d’activités), etc.
    • Rapprochement de l’administration (service i-prof).
  • La simplification de la vie de classe
    • Par des outils innovants : cahier de texte électronique, suivi individuel de la scolarité des élèves, préparation des conseils de classe.
  • La diversification des pratiques pédagogiques
    • Utilisation du TBI en classe, ressources sur le réseau, accès aux travaux d’élèves sur le réseau, outils d’échange.
  • L’accès à des ressources en ligne
    • À l’intérieur de l’EPLE ou à l’extérieur si ces ressources sont placées sur l’ENT.

2. Services numériques et projets ENT

Le développement du numérique repose sur la mise à disposition de différents services informatiques, depuis le simple réseau jusqu’à un espace de travail personnel accessible depuis une connexion Internet. Des schémas directeurs et autres documents sont prévus pour encadrer et harmoniser ce développement.

► Services intranet-internet (S2i2e)

Supportant des usages pédagogiques et administratifs, les réseaux scolaires doivent prendre en compte l’établissement dans son ensemble : activités pédagogiques, administratives, communication externe, utilisateurs nomades ou occasionnels afin de mutualiser les ressources, mettre efficacement en relation les services administratifs et pédagogiques et prendre en compte les autres acteurs du système éducatif (parents, collectivités… ).

Les services numériques, qui permettent de faire fonctionner l’ensemble d’un réseau dans un cadre légal, sont décrits dans le cadre de référence des services intranet / internet d’établissements scolaires et d’écoles (S2i2e), qui regroupe différents aspects (sécurisation des accès aux réseaux, authentification des utilisateurs, stockage et sauvegarde des données, messagerie, publication, recherche documentaire, etc.)

► Espaces numériques de travail

L’ENT est ainsi défini :

Un espace numérique de travail désigne un dispositif global fournissant à un usager un point d’accès unifié, à travers les réseaux, à l’ensemble des outils, contenus et services applicatifs en rapport avec son activité. Il est un point d’entrée unifié pour accéder au système d’information de l’administration de l’établissement ou de l’école. (SDET, p. 4).

L’ENT prolonge certains services de l’EPLE, et participe de ce fait à la modernisation de son fonctionnement « à travers la mise en place d’un véritable système d’information dédié à son cœur de métier, l’enseignement et les apprentissages. »

Il est clair que cet outil entraîne un profond bouleversement des pratiques professionnelles; de ce fait, un accompagnement des personnels est envisagé :

L’ENT est un outil de modernisation de l’établissement scolaire : il modifie les modes d’accès à l’information, autorise de nouvelles formes de relations entre les acteurs et suscite de nouvelles attentes.
En structurant l’offre de services numériques pour la communauté éducative, l’ENT vient « prolonger » l’établissement et modifier son pilotage. Des rôles sont redessinés et de nouvelles formes de contrôle apparaissent.
À un niveau plus global, la généralisation des ENT s’inscrit dans la conduite du passage à un service public éducatif numérique, en adéquation avec les valeurs et missions propres à l’éducation nationale. […]
Conduire et accompagner les changements liés à l’ENT vise à chercher l’adhésion et l’acceptation des différents acteurs.

► Schéma directeur des ENT (SDET)

Les différents ENT des EPLE se généralisent sur le territoire national. Cela permet de constituer un développement cohérent des TICE à l’échelle nationale, de réduire les inégalités numériques entre EPLE et d’harmoniser le pilotage des TICE au niveau local, académique et national. Une telle généralisation s’appuie sur le Schéma Directeur des ENT (SDET), de façon à assurer l’interopérabilité, l’évolutivité et la pérennité des solutions.

Pour définir les services attendus dans les espaces numériques de travail, et pour formaliser préconisations organisationnelles, fonctionnelles et techniques, le ministère s’appuie sur le SDET (Schéma directeur des espaces numériques de travail), inscrit dans le plan d’ensemble que constitue le S3it (Schéma Stratégique des Systèmes d’Information et des Télécommunications).

► Services numériques et protection des mineurs

Derrière l’offre de service doivent également être prises en compte des mesures de protection des élèves :

  • Liste noire de sites qui ne doivent pas être rendus accessibles aux élèves.
  • Charte d’usage des TICE qui doit être jointe au règlement intérieur de chaque EPLE.

3. Indicateurs et pilotage dans le domaine des TICE

Deux enquêtes permettent d’établir l’avancement du déploiement des TICE ainsi que les pratiques pédagogiques qui y sont liées :

ETIC

Lancée en 2006, l’enquête nationale sur les Technologies de l’Information et de la Communication (ETIC) est destinée à fournir des indicateurs sur les TICE dans les écoles, collèges et lycées publics au niveau de l’équipement, de l’infrastructure, des moyens humains, des services numériques, de la sécurité des mineurs face à internet, de la formation des enseignants et plus globalement de tous les aspects TIC qui font l’objet de priorité ministérielle.

PROFETIC

Lancée en 2011, l’enquête nationale PROFETIC (professeurs et Technologies de l’Information et de la Communication) a pour objectif de connaître les pratiques du numérique des enseignants. Elle complète l’enquête ETIC.

Par ailleurs, la Caisse des Dépôts a engagé depuis 2003 un partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale pour mesurer l’audience des ENT.

4. Textes complémentaires

Vers des centres de connaissances et de culture [Vademecum]

Afin de répondre au mieux aux spécificités de la société de l’information, qui emploie des technologies de plus en plus complexes, une innovation est proposée, qui vise à « réinventer » (p. 4) les Centres de Documentation et d’Information (CDI) des collèges et des lycées pour les faire évoluer vers des Centres de Connaissances et de Culture (3C).

L’accent est porté sur la valorisation de l’écrit, tant imprimé que numérique.

Le vademecum Vers des centres de connaissances et de culture a été publié le 16 mai 2012.

Synthèse

Le constat initial repose sur plusieurs points :
► de nouveaux besoins de formation sont rendus nécessaires par la société numérique dans laquelle les élèves doivent pouvoir s’insérer,
► les élèves utilisent en nombre des outils nomades, qui sont autant de portes d’entrée dans cette société numérique ; leur utilisation « sans défiance » (p. 5) dans un cadre scolaire permettrait de « réduire l’écart entre leur univers culturel et celui de l’École » (p. 9),
► la rigidité des emplois du temps entraîne un certain manque de temps pour travailler dans l’EPLE en dehors de la classe,
► un espace de mutualisation des ressources, de veille et de valorisation des travaux d’élèves s’avère nécessaire dans l’EPLE,
► la politique d’équipement de l’EPLE doit reposer sur un projet pédagogique élaboré.

Le 3C, qui s’inspire explicitement des learning centres britanniques et des « carrefours d’apprentissages » canadiens, permet de répondre à ces attentes.

L’objectif est de créer un espace particulier, un « espace augmenté » (p. 28) qui repense les espaces et les temps scolaires de façon à individualiser les réponses apportées aux élèves :

Le centre de connaissances et de culture constitue un espace pédagogique privilégié que l’élève fréquente aussi bien dans sa dimension spatiale que numérique. Cet espace s’inscrit en complémentarité des autres espaces de vie et de travail de l’élève. Proche des autres espaces éducatifs et d’enseignement, le centre de connaissances et de culture agit donc comme un “espace augmenté” qui vient prolonger d’autres lieux. L’ensemble des ressources et services numériques proposés par le centre de connaissances et de culture est, idéalement, accessible à l’intérieur comme à l’extérieur de l’établissement. (p. 28)

L’espace augmenté qu’est le 3C est à entendre en plusieurs sens :

► le 3C s’appuie sur des lieux existants (CDI, salles de permanence), et les articule de manière cohérente à travers les activités qui y ont lieu, lesquelles sont conçues en fonction des attentes précédemment énumérées, car le 3C « permet de repenser la notion traditionnelle de salle de permanence en la fondant dans un ensemble d’espaces physiques ou virtuels dédiés au travail individuel, personnel et collectif, propice à des formes d’échanges et de communication diversifiées » (p. 24),
► l’espace physique (CDI, salles de travail, salles informatiques, etc.) est complété par un espace virtuel, via un ENT ou un site mobile, où les ressources et les services peuvent être accessibles ; la complémentarité entre l’imprimé et le numérique est importante,
► le 3C n’est pas un lieu unique, mais est conçu en autant d’espaces que d’activités possibles (lecture silencieuse, travail en groupe, conférences d’intervenants extérieurs devant des groupes classes, etc.) ; l’accent est mis sur la modularisation,
► l’offre de ressources évolue vers une offre de services, qu’il s’agisse d’information (textes imprimés / numériques), de formation (à la recherche, à la restitution, à l’intervention devant un groupe) méthodologique ou disciplinaire, à l’accompagnent personnalisé.

La condition requise est que toute la communauté scolaire (élèves, enseignants, vie scolaire, documentaliste, familles, collectivité territoriale) soit fédérée autour d’un projet pédagogique clair pour mettre en place le 3C.

Résumé du vademecum

Formellement, le vademecum se compose de 13 fiches de recommandations, distribuées autour de trois axes principaux :

Engager une démarche collective et concertée.

01. Élaborer et conduire une politique d’accès aux ressources.

Les ressources documentaires (manuels, encyclopédies, abonnements en ligne…) sont accessibles via l’ENT par un accès simple et sécurisé. Une attention particulière est apportée à leur interopérabilité.
S’assurer de la disponibilité des ressources sur les différents supports, ordinateurs, tablettes et autres éléments nomades constitutifs du système d’information lorsque la législation le permet est fondamental.
Pour certains jeunes, la possibilité d’accès à l’information à partir de leur matériel peut réduire l’écart entre leur univers culturel et celui de l’École. Elle est déterminante dans l’élargissement de leurs usages. (p. 9)

02. Faire vivre la culture humaniste dans la société numérique.

Assurer un cadre propice aux apprentissages via l’utilisation d’outils numériques, ce qui suppose la maîtrise des compétences requises.

03. Co-construire le projet de centre de connaissances et de culture entre l’EPLE et la collectivité territoriale.

Cette « révolution » doit être comprise et intégrée dans les politiques du département ou de la région, faire l’objet d’une concertation globale (dans le périmètre confié à la collectivité) afin d’être prise en compte au moment de l’élaboration du plan pluriannuel d’investissement (PPI), actualisé tous les quatre ou cinq ans. (p. 15-16)

Mettre les espaces et les temps au service de chacun des élèves.

04. Répondre aux attentes de la communauté éducative.

Prendre en compte les exigences institutionnelles, s’appuyer sur les pratiques scolaires informelles des élèves et susciter leur participation.

05. Accueillir dans un cadre convivial et chaleureux.

Cela passe par l’animation, la communication, l’ouverture et la mise en place de partenariats.

06. Faciliter la construction de l’autonomie et de l’initiative.

Concevoir le 3C comme lieu d’apprentissage sous toutes ses formes : individuel, collectif, en groupe, lors de temps souples, etc., ce qui suppose un travail en commun des enseignants.

07. Mieux utiliser les temps pour favoriser les apprentissages et usages à la carte.

Jouer sur les différents temps (emplois du temps, pause méridienne) ; mettre en place un parcours de formation (sur le modèle du Pacifi).

08. Repenser les médiations pour optimiser l’accompagnement de tous les élèves.

L’espace élargi du 3C introduit de nouvelles médiations pour en faire le pivot de l’aide personnalisée.

Diversifier et personnaliser ressources et services.

09. Créer de meilleures conditions d’apprentissage.

Favoriser des relations de coopération avec les partenaires locaux (éducatifs, culturels, médiatiques, entrepreneuriaux).

10. Développer les ressources pour la formation.

Rendre intelligible l’accès à des ressources en adéquation avec les compétences attendues des élèves et des personnels.

11. Repenser les ressources informatives en matière d’orientation.

Intégrer le Parcours de découverte des métiers et des formations (PDMF) aux services du 3C, en plaçant le bureau du Conseiller d’Orientation Psychologue en son sein.

12. Repenser les médiations par la mise à disposition de services en ligne.

Donner accès à des services de travail collaboratif et à des espaces numériques d’échanges de savoirs (outils du web 2.0).

13. Favoriser la formation des personnels.

Veille informationnelle et accès libre à des outils et ressources.


Ressources :

♦ Lire le vademecum.
♦ Le 3C sur Eduscol.
♦ Le 3C vu par le Café Pédagogique.
♦ Le Pacifi.

À noter : La circulaire de préparation de la rentrée 2012 (BOEN n°13 du 29 mars 2012) introduisait déjà les 3C :

Ainsi, dans le cadre d’expérimentations, les établissements peuvent réfléchir à la mise en œuvre de « centres de connaissances et de culture » (3C). Ce projet éducatif et pédagogique s’appuie sur les compétences du professeur-documentaliste qui peut, dans cette perspective, recourir au soutien des CRDP. Le centre de connaissances et de culture privilégie à la fois le numérique et le livre, dans une approche où la maîtrise de la langue est un appui indispensable aux autres apprentissages.