#VeilleÉducative de la semaine 2020-13
29 mars 2020
Examens • Talis 2018
Suivi hebdomadaire de l’actualité éducative. Sauf mention contraire, les citations sont extraites de sites institutionnels.
Instructions officielles
Parmi les textes parus au Bulletin Officiel n°13 du 26 mars 2020, on retiendra :
Baccalauréat
Diplôme du baccalauréat et de l’Esame di Stato : modificationArrêté du 24-2-2020 – J.O. du 17-3-2020 (NOR : MENE2005608A)
Publication
Note d’Information n° 20.11, mars 2020
L’enquête Talis 2018 témoigne d’une satisfaction professionnelle contrastée pour les enseignants du collège en France.
Ainsi, moins d’un enseignant sur 10 considère que son métier est valorisé dans la société. Ils expriment certains regrets quant à leur choix de carrière. En revanche, ils font état d’une grande satisfaction liée à leur environnement de travail : 9 enseignants sur 10 déclarent aimer travailler dans leur établissement. Les enseignants s’estimant les plus satisfaits à cet égard décrivent un mode de fonctionnement des établissements marqué par une plus grande implication, autonomie et collaboration des personnels. Ils affirment également user plus fortement de leur liberté pédagogique et travailler davantage avec leurs collègues. Les enseignants les moins satisfaits signalent quant à eux un niveau de stress supérieur et citent principalement le maintien de la discipline comme étant à l’origine de celui-ci. Les enseignants français s’estiment peu préparés par leur formation initiale à cet aspect-là de leur métier, mais seul 1 sur 10 exprime un besoin élevé de formation dans ce domaine.
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Regards extérieurs
Les enseignants doivent avoir des compétences diversifiées et complexes pour être efficaces. Ils doivent non seulement en savoir très long dans leur matière et pouvoir l’enseigner, mais aussi être experts dans le domaine du développement de l’enfant, de la gestion de classe, de l’administration, et même de la psychologie, et s’employer à actualiser leurs connaissances pendant toute leur carrière. Autant de raisons qui font que l’enseignement est une « profession » plutôt qu’un simple travail. Dans le même esprit, les chefs d’établissement ont de nouvelles missions en plus de celles essentiellement administratives qui leur étaient dévolues par le passé : ils sont désormais aussi des chefs d’équipes et doivent s’occuper de pédagogie, établir des relations et communiquer au mieux avec les parents et d’autres parties prenantes. Ce « professionnalisme » des enseignants et des chefs d’établissement revêt diverses formes selon les pays et leur contexte et peut être renforcé par les pouvoirs publics et par les intéressés eux‑mêmes.
La question de savoir si les enseignants et les chefs d’établissement sont à la hauteur de ce professionnalisme dans les 48 pays et économies participants est au cœur de l’édition 2018 de l’Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS).
L’Enquête TALIS donne la parole aux enseignants et aux chefs d’établissement et les interroge sur tous les aspects de leur vie professionnelle, des caractéristiques de leur environnement scolaire à leurs interactions avec leurs collègues, en passant par leurs pratiques pédagogiques et leur formation continue.
Dans TALIS 2018, le professionnalisme des enseignants est analysé en fonction de cinq piliers : les connaissances et compétences requises pour enseigner ; les perspectives de carrière et la réglementation de la profession ; la culture de la collaboration entre pairs ; la responsabilité et l’autonomie des enseignants ; et le statut et le prestige de la profession. Ce second volume, Des enseignants et chefs d’établissements comme professionnels valorisés, porte sur les quatre derniers piliers : le prestige, les perspectives de carrière, la collaboration et l’autonomie.
Lire TALIS 2018 volume 2